Enfin je trouve un peu de temps pour moi pour vous parler de ce fameux shoot. Un shoot qui me tenait à cœur car j’aimais énormément l’esthétique de ce que j’avais en tête. Ces fameuses images qui s’imposent à moi et que j’essaie de capturer. Des images avec plein de papillons. Papillons que j’avais peins depuis un moment déjà. Le fond était trouvé. Il ne restait plus qu’à, comme on dit. Ce fameux shoot…
Shoot prévu à l’origine pour le 4 mai. Avec encore et toujours mon amie Bulle. Shoot que l’on avait noté avec un point d’interrogation dans les agendas car je devais accoucher le 13 mai, cela devait être notre dernier shooting. Habituellement on regarde ensemble les moyens de transport (blablacar ou train) le vendredi pour le samedi pour qu’elle vienne, mais là on s’était dit le vendredi à 20h que l’on n’allait rien réserver. Au cas où voyez vous…
Et grand bien nous a pris car j’ai accouché le soir même (du vendredi donc). A 20h, nous discutions du shooting du lendemain et de mon léger mal de ventre, à 23h30 Théa naissait. Mademoiselle était pressée et est sortie extrêmement rapidement pour un premier bébé. Bref, le shoot a donc été annulé. Deux semaines plus tard, encore un peu douloureuse de l’épisiotomie, je reprogramme le shoot. Mais le karma étant contre nous, Bulle se fait planter par son covoit et ne peut pas venir alors que le studio était prêt. Dégoûtées nous étions. La semaine d’après, nous nous voyons mais je décide d’un shoot extérieur, avec Théa dans le cosi, pendant que le spot n’est pas encore tondu ou grillé par le soleil.
Ce n’est donc que début juillet que ce shoot s’est enfin fait. Dans la rapidité car Bulle devait rentrer assez tôt à Lyon et parce que Théa a décidé que pleurer pendant le shoot c’était mieux, alors qu’en principe l’après midi, elle dort. Trois petites sessions rapides après le maquillage réalisé par Bulle bien sûr. C’est l’avantage de bien se connaître : on fait du vite fait, bien fait.